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Photo credit: DarrenHester from morguefile.com

Tension à Bruxelles

Les événements se sont déroulés le samedi 5 septembre en début d’après-midi. Personne ne pouvait se douter de ce qu’il allait arriver à bord de l’avion MS 726 de la compagnie Egyptair.
L’engin devait décoller aux alentours de 15h55… Mais arrivée l’heure du départ, aucune autorisation n’est donnée à l’équipage. « Nous avons été maintenus à bonne distance de l’avion et tout a été minimalisé. Mais nous avons bien vu des agents de police autour de l’avion et des chiens policiers amenés dans l’appareil. On a entendu dire que cela n’avait rien donné », avait alors déclaré un passager, cité sur le site internet du journal néerlandophone Het Nieuwsblad.

Un passager suspect

«Compte tenu des incertitudes à propos d’un passager et à titre de précaution, le vol ne peut décoller afin de permettre aux services de sécurité d’effectuer un contrôle élargi», a déclaré la police, sans donner plus de détails. En effet, alors qu’ils étaient à bord de l’avion, un passager suspect aurait menacé que « quelque chose allait se passer ». Interrogé par la police, cette personne était déjà sous la surveillance des services de sûreté belges. De plus, la présence d’un diplomate européen sur le vol a certainement poussé les responsables belges à ne prendre aucun risque.
Le vol a finalement été annulé dans la soirée et les passagers répartis dans les avions d’autres compagnies. La police fédérale et la société gestionnaire de l’aéroport ont préféré ne faire aucune déclaration dans l’immédiat et sont restées injoignables quelques temps après l’incident.

Circonstance « exceptionnelle »

Bien sûr, cette mésaventure n’entre absolument pas dans la liste des situations éligibles selon la réglementation 261/2004. D’ailleurs, mieux vaut avoir un vol retardé que d’avoir une mauvaise surprise dans les airs ! A défaut de pouvoir être indemnisés, les passagers de cet avion auront à coup sûr une belle anecdote à raconter au prochain repas de famille.