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Généralement, quand un avion subit un retard, les victimes s’attendent à une compensation financière. Après l’histoire de ce tweet très mal perçu de Transavia suite à un retard, les passagers du vol Lion Air de Surabaya à Bali se sont vus offrir par le copilote les « services » d’une hôtesse.
Un passager, choqué par cette annonce, a décidé d’écrire une lettre au Ministère des Transports :

« Nous voulons savoir si il s’agit d’une procédure habituelle chez Lion Air que de proposer au micro et à maintes reprises une hôtesse divorcée aux passagers pour un vol retardé ? »

En plus d’offrir gracieusement les services de sa collègue, le copilote a tenu à souhaiter l’anniversaire d’un autre membre de l’équipage. Rien de dérangeant en soi mais le comportement, les gémissements douteux venant du cockpit et le débit de parole saccadé du pilote ont fini par inquiéter certains voyageurs qui se demandaient si il n’était pas ivre.

À l’arrivée, le fanfaron de l’équipage est resté très discret et a préféré ne pas croiser les quelques passagers qui voulaient des explications. Devant une telle polémique, la compagnie n’a eu d’autres choix que d’ouvrir une enquête interne et d’interdire son salarié de vol pour une durée indéterminée. Un porte-parole de Lion Air a assuré que le copilote n’était pas ivre et a tenté de justifier les gémissements et autres bruits en disant que :

« C’est comme ça qu’il s’exprime habituellement. Le micro était trop près de ses lèvres, donc quand il respirait ou parlait, ça ressemblait à des gémissements. »